Tous les 8 mars, les femmes du monde entier célèbrent la journée des droits de la femme. Journée durant laquelle elles peuvent se manifester ou faire entendre différentes réclamations en vue d’améliorer leur situation. Dans une entreprise par exemple, les femmes demandent l’égalité entre homme et femme dans les formations, recrutements et promotions.
Les origines de la célébration
L’origine de la tradition du 8 mars remonte aux luttes féministes entreprises par les ouvrières et les femmes européennes au début du XXe siècle. Ces dernières réclamaient à l’époque l’égalité de droit entre elles et les hommes à savoir de meilleures conditions de travail et le droit de voter.
Cette journée spéciale est ensuite annoncée en 1910 pour la première fois par Clara Zetkin, à Copenhague, durant la conférence des femmes socialistes. Mais c’est seulement après la Seconde Guerre mondiale que la tradition du 8 mars est devenue une pratique dans le monde entier.
Journée officiellement reconnue par L’ONU
La manifestation sur l’égalité entre hommes et femmes a été reconnue et approuvée par l’ONU (Organisation des Nations Unies) en 1977. Il a cependant fallu attendre 5 ans avant que la France en fasse autant, c’est-à-dire en 1982. Par la suite, l’ONU a adopté une résolution afin d’encourager ses pays membres à célébrer la Journée des Droits de la femme à savoir le déclarer le 8 mars comme tel.
Chaque année, les Nations unies déterminent une thématique différente sur cette célébration particulière. Toutefois, elles expliquent que l’égalité est encore loin d’être atteinte. Dans des secteurs porteurs d’avenir comme l’ingénierie, les sciences ou encore les technologies, la gente féminine est encore peu représentée. Il est donc important d’inciter plus de femmes à exercer dans ses domaines. Le 8 mars représente donc une occasion de le faire, notamment en se mobilisant pour faire valoir les droits de la femme, leur contribution à la vie économique et politique.
Les enjeux de cette journée
L’objectif de la journée internationale du 8 mars est de lutter contre les discriminations subites par la gente féminine tout en favorisant l’égalité entre hommes-femmes. Selon les études, la différence salariale entre les genres serait estimée à environ 25 %. Cette marge est certainement due à la discrimination s’installant dès la scolarité, mais aussi justifiée par d’autres motifs comme l’incompétence ou la maternité.
Violences conjugales ou sexuelles, harcèlement et agression restent des fléaux très présents dans la société qu'il faudra absolument résoudre pour l'émancipation de la femme. Malgré les mesures annoncées par le gouvernement visant à sanctionner lourdement ces actes, ils sont encore fréquents en France. Cette journée représente donc une occasion de renforcer les efforts visant à hisser les femmes au même titre que les hommes, aussi bien dans le cadre économique que politique, mais également à défendre leurs droits civiques.
